Test De’Longhi EC 201.CD.B : la machine à café performante

Concilier le plaisir d’un véritable expresso et la maîtrise de son budget énergétique est souvent un défi. La machine à café De’Longhi EC 201.CD.B a été conçue pour répondre à cette attente précise. Nous avons analysé pour vous ses performances et sa facilité d’usage au quotidien.

Premières impressions et prise en main de la De’Longhi EC 201.CD.B

Dès la sortie de sa boîte, la machine à café De’Longhi EC 201.CD.B impose une présence sobre et efficace. Sa couleur noire et ses dimensions contenues lui permettent de trouver sa place sur n’importe quel plan de travail, même dans les cuisines les plus modestes. Avec un poids de seulement 3 kilogrammes, elle est facile à manipuler. La première impression est celle d’un appareil qui va à l’essentiel. La construction est majoritairement en plastique, un choix compréhensible dans cette gamme de prix, mais l’ensemble semble assez robuste et bien assemblé, une impression confirmée par de nombreux utilisateurs qui louent sa solidité. Le design est fonctionnel : un large sélecteur rotatif en façade, un réservoir d’eau amovible de 1,1 litre à l’arrière, facile à remplir et à nettoyer, et un porte-filtre en métal qui inspire confiance. La mise en route est d’une simplicité enfantine. Il suffit de brancher la machine, de remplir le réservoir et d’attendre que le voyant lumineux passe au vert, signalant que la chaudière a atteint la température idéale. L’ensemble est intuitif et ne nécessite pas de se plonger longuement dans le mode d’emploi, même si j’ai noté, comme un autre client, l’absence de la cuillère doseuse pourtant mentionnée sur l’emballage.

Utilisation au quotidien : la simplicité avant tout

Ce qui frappe le plus avec cette machine De’Longhi, c’est sa philosophie résolument manuelle. Ici, pas de programmation complexe ni d’arrêt automatique du flux de café. C’est à moi de tourner le sélecteur pour démarrer l’extraction, et de le tourner à nouveau pour l’arrêter. Cette approche, que certains pourraient juger archaïque à l’ère du tout-automatique, offre en réalité un contrôle total sur la longueur de son café. On peut choisir de faire un ristretto très serré ou un espresso plus allongé, simplement en surveillant sa tasse. C’est un avantage pour ceux qui, comme moi, aiment ajuster leur boisson au gramme et au millilitre près. La machine chauffe très rapidement, un excellent point pour les matins pressés. En moins d’une minute, elle est prête à l’emploi. L’entretien est également un point fort. Le porte-filtre, les filtres et le bac d’égouttement se démontent et se nettoient à l’eau en quelques secondes. Cette simplicité d’entretien est un avantage considérable par rapport aux machines super-automatiques qui requièrent des cycles de nettoyage et de graissage souvent fastidieux. Le réservoir d’une capacité de 1,1 litre est suffisant pour plusieurs jours d’utilisation pour une personne seule, évitant les remplissages constants.

Qualité du café et polyvalence

Le critère ultime reste bien sûr le résultat en tasse. Et sur ce point, la De’Longhi EC 201.CD.B ne déçoit pas. Grâce à sa pompe de 15 bars, elle produit un espresso digne de ce nom, couronné d’une crème épaisse et persistante, souvent décrite comme « mousseuse » par les utilisateurs. Le goût est bien présent, à condition bien sûr d’utiliser un café de qualité, fraîchement moulu de préférence. La machine est livrée avec deux filtres : un pour une tasse et un pour deux tasses, qui peut également accueillir les dosettes E.S.E. (Easy Serving Espresso). Attention cependant, la compatibilité annoncée avec d’autres systèmes comme Senseo ou Nespresso est à nuancer. Mes propres essais confirment qu’une dosette Senseo, plus large et plus souple, est difficile à insérer correctement. Il faut donc s’en tenir au café moulu ou aux dosettes E.S.E. pour une expérience optimale. La machine dispose également d’une buse vapeur pour la préparation de cappuccinos. La montée en température pour la vapeur est rapide et la buse permet d’obtenir une mousse de lait onctueuse après un petit temps d’apprentissage. Elle est donc capable de préparer des espressos, des americanos (en ajoutant de l’eau chaude) et des cappuccinos, ce qui en fait un appareil assez polyvalent.

Analyse technique et rapport qualité-prix

Pour mieux cerner le produit, il est utile de se pencher sur ses caractéristiques techniques. Celles-ci confirment son positionnement de machine à expresso simple et performante, bien que certaines données prêtent à confusion. La fiche produit mentionne par exemple un niveau sonore de 1 dB, ce qui est physiquement impossible. En réalité, la machine est audible lors de l’extraction, comme tout percolateur de ce type, sans pour autant être excessivement bruyante. De même, la fonction « arrêt automatique » semble se référer à une mise en veille de l’appareil pour économiser l’énergie (classe A), et non à un arrêt du coulage du café, qui reste manuel.

Commercialisée depuis 2015, cette machine a fait ses preuves. Si certains avis font état de fuites après un peu plus d’un an, de nombreux autres utilisateurs rapportent une fiabilité remarquable, certains la gardant plusieurs années sans aucun souci. Compte tenu de son prix souvent très attractif, le rapport qualité-prix est excellent. Elle représente un investissement minimal pour quiconque souhaite abandonner les capsules et s’initier au plaisir d’un véritable expresso, avec un contrôle total sur la préparation. Pour qui cherche une machine simple, efficace et capable de produire un excellent café, la De’Longhi EC 201.CD.B est un choix judicieux et économique.

Bilan du test

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