Test de la DeLonghi EN 267 BAE Citiz & Milk Nespresso

L’envie d’un cappuccino onctueux à domicile se heurte souvent à la complexité des machines ou au temps de préparation. Vous recherchez probablement une solution qui combine la simplicité d’utilisation, la rapidité et un résultat de qualité professionnelle. La machine Nespresso DeLonghi CITIZ & Milk a été conçue pour répondre précisément à cette attente, en alliant le savoir-faire de la marque à un design urbain et fonctionnel.

Prise en main et premières impressions

Dès le déballage, la machine à café DeLonghi EN 267 BAE CITIZ & Milk Nespresso impose sa présence. Avec un poids de 4 kilogrammes sur la balance, on est loin des gadgets en plastique léger. La sensation de robustesse est immédiate, un sentiment partagé par de nombreux utilisateurs qui la décrivent comme une machine solide, conçue pour durer. Ses dimensions (37,2 x 21,8 x 27,7 cm) en font un appareil relativement compact, mais son design inspiré de l’architecture urbaine lui confère une véritable identité visuelle. La finition noire est élégante et s’intègre facilement dans la plupart des cuisines. Le levier en métal pour l’insertion des capsules, ainsi que les grilles repose-tasse en acier inoxydable, renforcent cette impression de qualité. L’élément qui distingue ce modèle est bien sûr son mousseur à lait Aeroccino, directement intégré à la base de la machine. Cet ensemble monobloc est à la fois pratique et esthétiquement cohérent, promettant une expérience café complète sans multiplier les appareils sur le plan de travail.

Une ergonomie pensée pour le quotidien

Au-delà de son apparence, c’est à l’usage que la CITIZ & Milk révèle toute son intelligence de conception. L’utilisation est d’une simplicité désarmante. On soulève le levier, on insère une capsule, on abaisse le levier et on sélectionne la longueur de son café via l’un des deux boutons rétroéclairés : espresso (40 ml) ou lungo (110 ml). Ces deux options sont programmables, ce qui m’a permis d’ajuster très précisément la quantité d’eau à mon goût en maintenant simplement le bouton enfoncé lors de la première utilisation. La machine mémorise ensuite cette préférence pour les prochains cafés. J’ai particulièrement apprécié le double repose-tasse. Une petite grille escamotable accueille les tasses à espresso, tandis qu’en la relevant, on dégage l’espace pour un mug ou un grand verre à recette. C’est un détail, mais il évite les éclaboussures et garantit une crema parfaite. De plus, avec un niveau sonore annoncé à seulement 44 décibels, je confirme qu’elle est nettement plus discrète que de nombreux modèles concurrents. Le préchauffage est quasi instantané, en moins de 30 secondes, la machine est prête à extraire le café, un atout indéniable pour les matins pressés.

La dégustation : la promesse Nespresso au rendez-vous

Le critère ultime reste bien entendu la qualité du breuvage en tasse. Et sur ce point, la CITIZ & Milk ne déçoit pas. La pompe à haute pression de 19 bars, signature de Nespresso, fait un travail remarquable. Chaque café, qu’il soit court ou long, sort avec une crema épaisse, onctueuse et persistante, digne de celle que l’on trouve dans les meilleurs cafés italiens. Les arômes sont parfaitement extraits et la saveur est riche, confirmant les avis qui parlent d’un « café savoureux ». Mais la véritable star de ce modèle est son Aeroccino intégré. D’une simple pression, il transforme le lait froid en une mousse de lait chaude, dense et veloutée, idéale pour les cappuccinos et les lattes macchiato. Je l’ai testé avec du lait entier, mais aussi avec une boisson à l’avoine spécial barista, et le résultat fut impeccable à chaque fois. C’est un vrai plaisir de pouvoir préparer des boissons lactées de qualité professionnelle avec une telle facilité. Un point soulevé par un utilisateur mérite d’être noté : pour garantir la longévité de la machine et la qualité constante du café, il est préférable de s’en tenir aux capsules originales Nespresso, qui sont parfaitement adaptées au mécanisme de percolation.

Analyse technique et points de vigilance

Pour offrir une vue d’ensemble, il est essentiel de se pencher sur les caractéristiques techniques et d’évoquer les quelques points qui pourraient être améliorés. Cette machine, bien que performante, n’est pas exempte de petits défauts qui, sans être rédhibitoires, méritent d’être mentionnés pour un test complet et honnête.

J’ai trouvé deux aspects qui pourraient être optimisés. Premièrement, la base de l’Aeroccino est solidaire de la machine. Cela signifie qu’il ne peut être placé que sur la droite, ce qui peut être une contrainte selon la configuration de votre cuisine et l’emplacement de vos prises électriques. Une base détachable aurait offert plus de flexibilité. Deuxièmement, malgré son positionnement plutôt haut de gamme, la machine ne dispose pas de capteur de niveau d’eau. Le réservoir d’un litre est certes transparent, mais étant situé à l’arrière, il n’est pas toujours facile de vérifier la quantité d’eau restante sans pivoter la machine ou se pencher. Un simple témoin lumineux en façade aurait été un ajout judicieux. Ces deux points sont cependant des détails d’ergonomie qui n’enlèvent rien à la qualité exceptionnelle des boissons préparées par cette machine.

Bilan du test

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