[ Cet article est le n° 2/12 de mon Grand dossier sur les protéines végétales : “12 choses que les protéines végétales font mieux que la viande et le lait” ]
Voici le sommaire du dossier (chaque article est accessible en cliquant dessus) :
- Elles accroissent la vitalité et l’énergie
- Elles sont plus complètes et plus saines pour maigrir
- Elles agissent sur l’humeur de façon spectaculaire
- Elles donnent de la force et de beaux muscles
- Elle régulent et éliminent le cholestérol
- Elles te feront la plus belle peau que tu aies connue de toute ta vie
- Elles augmentent la vivacité intellectuelle et optimisent les fonctions et la santé du cerveau
- Elles se digèrent facilement et mettent le ventre en paix
- Elles réduisent les risques de maladies et peuvent même en inverser le cours
- Elles prennent soin de ton squelette mieux que personne
- Elles rééquilibrent le PH du corps
- Elles prennent soin de la planète et des animaux
Privilégier les protéines végétales aux protéines animales permet de maigrir plus efficacement sans faire souffrir ni reins ni artères : elles apportent en effet au corps des nutriments aussi complets, mais de meilleure qualité, et sans apport de graisses. C’est un investissement de long terme pour sa vitalité et sa santé qui permet d’éviter l’effet yoyo par une approche de l’alimentation et de la minceur plus saine et durable. Bénéfique à tous points de vue !
Si tu as dans ta vie, comme je l’ai fait, testé toutes sortes de régimes avec à l’arrivée plus de kilos sur la balance que tu n’en avais au départ, bienvenue dans cet article sur les protéines végétales ! C’est en effet grâce à elles que j’ai pu me débarrasser de ces 52kg qui m’encombraient : quand j’ai découvert leurs bénéfices carrément exponentiels, elles sont devenues pour toujours mes meilleures alliées poids et santé (la planète leur dit merci aussi). J’en suis une ambassadrice infatigable et convaincue, et loin d’être la seule d’ailleurs.
Partout, la prise de conscience est en marche, et nombreuses sont maintenant de par le monde, les institutions nutritionnelles officielles qui les recommandent pour une meilleure santé.
Les régimes hyper-protéinés, de l’espoir à la déception
Aaah, ces régimes hyper-protéinés, filets de poulet, surimi, jambon à volonté qui me font frémir d’horreur aujourd’hui autant d’un point de vue nutritionnel et santé, qu’éthique ou écologique ! Comme beaucoup d’entre vous les filles, j’y suis passée, pleine d’espoir de retrouver ma ligne pour toujours.
Pourtant aujourd’hui, avec le recul de l’expérience et des connaissances que j’ai acquises ces dernières années, je crois qu’on touche vraiment le fond avec ces régimes-là, notamment avec le régime Dukan. Même si les effets sur la perte de poids peuvent se vérifier, quand on entreprend ce genre de régime, on n’a pas conscience du niveau de souffrance qu’on inflige à son corps.
Les dangers des protéines animales pour maigrir alertent de plus en plus
Concentrer sa démarche d’amaigrissement autour des protéines peut sembler de prime abord une idée séduisante. L’origine de cette idée vient du Pr Blackburn de l’Université de Harvard, qui a recherché dans les années 70 une méthode d’amaigrissement rapide ciblant la masse graisseuse : un régime basse calories apportant massivement des protéines préservait selon lui les muscles tout en obligeant le corps à puiser dans ses graisses. Ce régime entraîna de nombreux décès par crise cardiaque.
L’obsession des protéines pour perdre du poids sert l’industrie
Hélas donc, le mal était fait, et le ver dans le fruit. Récupéré par tout une industrie de l’amaigrissement avide de profits et ne reculant devant aucune promesse inconsidérée, le concept a depuis lors fait des petits depuis 40 ans, avec les dérives qu’on connaît puisqu’il continue de sévir aujourd’hui malgré l’aberration nutritionnelle qu’il représente. Les fabricants de poudres protéinées ont sauté sur l’idée à plusieurs milliards de dollars, et ils savent axer leur discours marketing sur une efficacité de court terme qui occulte de nombreux autres aspects moins reluisants, notamment à propos des déséquilibres et dangers de cette méthode.
Les véritables besoins en protéines en question
Mais selon moi, le plus grave est surtout qu’une croyance erronée a été largement implantée depuis cette époque dans l’esprit du public, qui consiste à laisser penser que tout amaigrissement réussi DOIT tourner autour des protéines et qu’il nous en faut donc en grandes quantités ! D’autant que dans ce discours, on ne parle généralement pas de protéines végétales, mais de protéines animales.
Or, comme l’explique le Professeur T. Colin Campbell dans son livre “L’enquête Campbell – Les aliments qui tuent et ceux qui peuvent vous sauver la vie “, le pourcentage de protéines dont notre corps a véritablement besoin est largement surestimé dans les recommandations officielles (0,83 g/jour/kilo pour l’Europe, davantage aux Etats-Unis). Mais bien évidemment, rétablir la vérité et revoir ces taux à la baisse aurait trop d’impact sur les profits de nombreuses industries, viande et lait en tête : au contraire, on entretient soigneusement cette croyance pour nous gaver toujours plus de ces fameuses protéines animales sans lesquelles nous ne pourrions selon eux, pas être en bonne santé.
Les protéines sont mal assimilées quand elles sont consommées seules
De même que le fait que ce sont les protéines, seules, qui permettent de maigrir, est une fausse croyance et un faux débat. Le corps est une merveilleuse usine chimique d’une infinie complexité au sein duquel se jouent des centaines d’interactions à chaque bouchée, dès le premier contact avec la salive jusqu’à la fin du processus de transformation. Le plus gros problème se situe en cas de régime protéiné à 100%, réside dans l’absence de fruits et légumes. Les protéines ont en effet besoin de végétaux pour être assimilées : sans eux, elles risquent tout simplement de ne pas l’être, ce qui est quand-même paradoxal.
Les protéines animales sont difficiles à digérer et épuisent l’organisme
Les protéines sont un assemblage de 20 acides aminés, dont notre organisme a besoin. Ce sont des chaînes complexes et le corps met une énergie colossale à digérer les protéines animales pour les découper en acides aminés, tandis que les protéines végétales aux chaînes beaucoup plus simples à digérer permettront une biodisponibilité immédiate sans épuisement des ressources de l’organisme.
Les protéines animales, pas aussi complètes qu’il n’y paraît : elles apportent avec elles beaucoup de problèmes de santé
Les protéines fournissent les acides aminés dont le corps a besoin pour fonctionner. L’erreur la plus importante est de croire qu’on ne va les trouver que ou principalement dans les produits animaux. La seconde erreur consiste à penser, comme on nous le fait croire afin de soutenir la consommation de viande, que les protéines animales sont les seules à être complètes et à nous apporter “ce qu’il faut”. Rien n’est plus erroné : la viande est en réalité BEAUCOUP TROP riche en protéines pour notre corps, trop riche en fer également. Il est maintenant démontré qu’elle porte la responsabilité des maladies cardiaques, du diabète et de certains cancers.
La carence en protéines n’existe pas
En réalité, les protéines sont tellement présentes partout, que personne, absolument personne n’en manque. La carence en protéines est en effet une pure invention de l’industrie de la viande qui illustre sa stratégie la plus efficace : il est maintenant connu que la stratégie de la peur et surtout celle du doute (en finançant notamment des études dont le mode opératoire sorti du contexte et les résultats forcément faussés permettront de jeter le discrédit sur des recherches qui leur sont défavorables) sont ses deux principaux outils de survie.
Nos besoins en protéines sont volontairement surévalués
Les chercheurs les plus intègres ont mis au jour que le corps humain n’a aucune nécessité à consommer plus de 10% de protéines dans ses apports quotidiens. Sais-tu que par exemple une banane en contient déjà 4%, et que c’est le cas de quasiment tous les fruits et légumes, rien qu’eux et sans parler des légumineuses et oléagineux ?
Au delà de 10%, un processus d’inflammation s’enclenche. Pourtant, les recommandations officielles parlent de 10% à 35% de protéines. Selon le Pr Campbell notamment, qui dénonce cela au même titre que de nombreux chercheurs et nutritionnistes indépendants, ces recommandations sont purement politiques (elles sont “négociées” voire imposées par les industries de la viande et du lait). Et vont donc dans le sens des profits industriels en ignorant les intérêts de long terme des populations en termes de santé.
Pourquoi les protéines animales sont-elles mauvaises dans le cadre de la perte de poids ?
Lorsque l’objectif est la perte de poids, les protéines animales (jambon, surimi, volaille, poudres protéinées…) peuvent atteindre jusqu’à 100% des apports quotidiens. C’est tout simplement très dangereux pour les reins, qui sont beaucoup trop sollicités pour gérer l’apport massif de protéines (en particulier sans un apport d’eau suffisant) mais aussi par le sel. Le sel fait éliminer les minéraux qui nous sont nécessaires et crée un appauvrissement de nutriments dans l’organisme.
La pauvreté en fibres induit par ailleurs de la constipation, tandis qu’une insuffisance de glucides crée de la fatigue supplémentaire sur le plan physique mais aussi sur un plan psychologique avec des troubles de l’humeur.
Pour compléter ta lecture, je te conseille de lire aussi : Maigrir enfin grâce au jeûne intermittent, tout sur la recette minceur parfaite.
Des protéines animales trop riches pour le corps humain
Dans tous les cas et quel que soit le pourcentage de protéines animales inclus dans le programme d’amaigrissement, le problème le plus notable est que les protéines animales sont de toute façon trop riches pour le corps humain, comme je l’ai dit plus haut : elles encrassent peu à peu les artères, font exploser le taux de cholestérol et créent des carences en nutriments et minéraux, perturbent le système métabolique, immunitaire, hormonal et thyroïdien. Elles acidifient et oxydent l’organisme, créent une inflammation générale qui entraîne de multiples problèmes, et induisent en conséquence un vieillissement prématuré. Les études les plus récentes comparent également leurs dangers à la cigarette en termes de risques de cancer.
Frustration, perte de contrôle et mauvaise image de soi
Pour finir, ces programmes à base de protéines animales créent très rapidement de la frustration qui entraîne des pulsions alimentaires avec une perte des sensations de faim et de satiété. Les conséquences psychologiques sont elles aussi très lourdes : la perte de contrôle amène à dévaloriser l’image que l’on a de soi puisque l’on s’accuse inévitablement d’un manque de volonté (au lieu de considérer le déséquilibre du régime). Lorsqu’enfin survient l’effet rebond avec une reprise de poids supérieure au poids initial, c’est toute l’estime de soi qui s’effondre.
Remplacer les protéines animales par les protéines végétales
Tous les discours sur les protéines animales et leur soi-disant “complétude” occultent certaines informations importantes.
La première, est que les protéines viennent d’animaux qui ont fabriqué leurs muscles en se nourrissant de végétaux (qui contiennent eux-mêmes les protéines nécessaires). Cela signifie que nous pouvons tout simplement faire la même chose, puisque le corps humain est conçu pour cela. D’ailleurs, j’en profite pour souligner que la taille de notre intestin, notre dentition, notre physiologie générale, sont identiques à ceux d’un herbivore tandis que la physiologie des êtres véritablement omnivores ou carnivores est différente (intestin plus court pour éviter la putréfaction de la chair animale dans ses entrailles, dents adaptées au déchiquetage de la viande).
Les protéines végétales sont de meilleure qualité
La seconde notion qui manque lorsqu’on parle de protéines, est le fait que la qualité doit toujours primer sur la quantité. Or, en termes de qualité, les protéines végétales, pleines de vitamines et minéraux, sortent grandes gagnantes devant les protéines animales.
Jamais les protéines végétales ne causeront les dégâts sur la santé qu’occasionnent les protéines animales, même si elles sont consommées en excès. Leur grande qualité fait que notre système digestif les assimile parfaitement bien et en optimise tout l’apport nutritionnel sans rien rejeter : l’organisme ne crée pas d’inflammation.
Les protéines végétales optimisent les performances et le métabolisme
Alors qu’avec les protéines animales le corps fabrique toutes sortes de problèmes et de substances de rejet (calculs, cholestérol…), ce ne sera jamais le cas avec les protéines végétales. Leur qualité permet au contraire à l’organisme d’optimiser ses performances, de fonctionner au mieux de son métabolisme à l’instar d’un mécanisme parfaitement huilé.
D’ailleurs, c’est une sensation que je t’invite à expérimenter ! Lorsqu’on remplace les protéines animales par des protéines végétales, c’est comme si une sorte de tempête intérieure s’arrêtait. Personnellement, je l’ai vécu et je ne suis pas la seule à le raconter. Le ventre ! La peau ! Le souffle ! Tout s’apaise en quelques semaines.
Le “shoot” de nutriments et minéraux facilement assimilables et biodisponibles a un effet exponentiel sur tout l’organisme. La vitalité augmente, mais aussi la vivacité intellectuelle. On se retrouve avec une clarté d’esprit et une positivité qu’on n’avait plus connue depuis longtemps, voire même jamais connue, et pour avoir vécu cette pétillance nouvelle, je peux t’assurer que ça fait drôle ! 😉 Le moral est au top et l’énergie débordante : personnellement, j’ai clairement senti mon corps qui me disait merci !
Où trouver les protéines végétales ?
Comme je l’ai déjà dit, les protéines végétales se trouvent quasiment partout en quantité suffisante. Les aliments qui en contiennent le plus sont les pois chiches, lentilles, haricots secs, fèves, quinoa, noix, épeautre, soja par exemple. Mais aussi les fruits, la spiruline, les graines de lin et bien d’autres encore.
En remplaçant les protéines animales par des protéines végétales, on augmente la qualité nutritionnelle de notre alimentation, avec des bénéfices à tous les niveaux.
Mais surtout, comme cette alimentation est naturellement peu calorique, l’effet sur le poids se voit rapidement. Même en augmentant les portions, les gourmands y trouveront leur compte et maigriront sans frustration : finies les pulsions alimentaires, car cette nourriture colorée, vivante et variée, apporte satisfaction sur tous les plans.
Rétablir l’équilibre avec les protéines végétales
L’idée avec les protéines végétales n’est justement pas de faire un nouveau régime, mais de proposer à notre corps tout ce qu’il lui faut pour rétablir son équilibre, ainsi qu’à notre esprit une approche plus sereine pour se sentir apaisé en sortant de ces tourments de privations, frustrations et effets rebonds.
Riches en fibres, les protéines végétales ont également un autre avantage majeur : celui d’éradiquer la constipation. Le processus de digestion devient facile, et les fermentations dans l’intestin (causées par les protéines animales) cessent : contrairement à ce qu’on croit en effet, avoir des gaz est un indicateur que quelque chose cloche dans notre alimentation. Avec une alimentation végétale, le transit fonctionne à nouveau de manière régulière et apaisée. Le ventre dégonfle et redevient plat. (PS : De mon côté, garder un ventre plat est conditionné aussi par l’absence de gluten dans mon alimentation, qui me fait littéralement gonfler comme une baudruche…)
Protéines végétales : les promesses sont tenues
Il est de plus en plus connu maintenant que la santé, la vitalité, et même l’humeur se fabriquent dans l’intestin. C’est en mangeant du vivant, que notre vitalité augmente et que s’enclenche un cercle vertueux : celui du retour à l’équilibre et au poids dans lequel on se sent bien.
Privilégier les protéines végétales est une démarche pleine de promesses en termes de perte de poids. L’amaigrissement se fait doucement, sereinement et pour longtemps, et dans une forme olympique ! La légèreté revient, qu’elle soit physique ou mentale : le moral est au top, on redevient positif sans même s’en rendre compte, c’est comme si tout se dérouillait en même temps. Et toutes les douleurs inflammatoires, articulaires notamment, s’évanouissent parallèlement dans la nature.
C’est en tout cas comme ça que les choses se sont déroulées pour moi lorsque j’ai perdu les 52 kg qui m’encombraient. Comment dans ce cas, ne pas t’encourager à maigrir avec les protéines végétales comme je l’ai fait ? C’est le plus beau cadeau que tu puisses faire à ton corps et à ta santé 🙂
Si tu penses que cet article peut apporter de la valeur à la vie d’autres personnes que toi, n’oublie pas de le partager sur Facebook ! C’est surtout dans ce but que je l’ai écrit, car j’ai envie que le message se diffuse. Je n’en peux plus de voir tant de femmes malheureuses et mal dans leur corps alors que la réponse est finalement si simple.
Et puis, les commentaires en dessous sont faits pour que tu puisses mettre ton grain de sel et me poser tes questions 😉 je mettrai tout mon cœur à te répondre et à te partager mon expérience, en toute humilité.
Bientôt disponible, la version vidéo de cet article. Pour me retrouver “en vrai” et en être averti(e), rends-toi sur ma chaîne YouTube et abonne-toi !
A très vite sur ce blog pour la suite de cette saga passionnante sur les protéines végétales 😉
Joyeusement, xoxo 😉
Claire ♥
Note en toute transparence : Oui, certains des liens présents dans cet ebook vont te diriger vers Amazon, où je suis inscrite à un programme dit « d’affiliation » qui me permet de gagner quelques petits sous si tu commandes par ce lien. Cela n’augmente pas du tout le prix d’origine, mais me permet de mettre un peu de beurre (végétal ) dans les épinards. C’est plus simple de te le dire, alors merci de passer par mon lien si tu souhaites acquérir l’un des livres ou produits dont je te parle dans mes articles (toujours avec sincérité et objectivité).
Bonjour Claire,
Est-il utile de consommer en plus des protéines végétales en poudre? En complément alimentaire ? Je suis perdu car j ai commencer un programme où l on me recommande de prendre en plus de la whey pensez vous utile de prendre l equivalent en végétale ?
Vous remerciant par avance
Bien sincèrement
Carole
Bonjour Carole,
De toute façon, personnellement j’éviterais vraiment de m’intoxiquer au lait de vache 😉 donc, quitte à prendre un complément, autant le prendre végétal, votre corps vous dira merci.
Je vous recommande de regarder l’exceptionnel reportage : The Game Changers. Que vous fassiez du sport ou pas, il est à ne pas rater !
Bonjour Claire,
Je découvre votre blog et j’ai dévoré vos articles. Je pratique le JI 16/8 depuis plus d´1 an et je mange végétarien, certains jours végétalien. Je n’arrive pas à totalement supprimer les œufs les crevettes ou le saumon fumé que je mange de temps en temps. En fait ce qui m’empêche de passer totalement au végétal au delà du fait que j’aime ces aliments c’est la peur de manger trop de glucides ou trop de lipides! J’ai mis des années à comprendre qu’il n’y avait aucune raison de vouloir se gaver de protéines. Mais aujourd’hui alors que j’aimerais perdre quelques kilos je ne sais pas si mon alimentation est correcte dans cette optique. Parfois je reprends du poids sans comprendre pourquoi d’ailleurs. Je mange énormément de (bon) gras, autour de 100g de lipides par jour! C’est peut-être trop. Mais d’un autre côté j’ai peur de manger trop de glucides, même si leur Indice Glycémique est bas, et de prendre du poids. Pas évident tout ça!
Bonjour Lizzie,
Ce que je lis de votre message, c’est le mot Peur qui revient souvent 😉 Je vous conseille d’aller à votre rythme sans vous culpabiliser, et puis si vous gardez oeufs, crevettes ou saumon de temps en temps ce ne sera pas si grave. Vous me dites que vous mangez énormément de bon gras, qu’entendez-vous par là ? L’alimentation humaine est complexe oui, mais comme l’explique le Pr Campbell, vous n’avez pas à vous soucier de manger parfaitement chaque jour, car les nutriments du repas d’un jour se complèteront avec ceux du repas suivant pour équilibrer votre corps et vous apporter tout le nécessaire. En plus, les protéines étant partout, c’est effectivement un faux débat que de se préoccuper de ne pas en manquer !
Je trouve que vous en faites déjà beaucoup, et je vous invite à… vous détendre 😉 C’est formidable ce que vous faites, laissez-vous le temps d’explorer la piste de moins de lipides ou de glucides, d’écouter vos besoins. Quoiqu’il en soit, il est clair que ce qui doit être surveillé en premier, ce sont les glucides afin de limiter l’activité du pancréas et de permettre la perte de poids si tel est votre objectif. Le sucre pose bien plus de problèmes que le gras.
Bonne continuation, et ne soyez pas trop dure avec vous-même 😉 Merci de votre témoignage et de votre intérêt pour ce que je partage.
Claire
J’ai toujours su que la consommation de protéines animales était surabondante, mais ton article Claire conforte mes convictions. ça me donne encore plus envie de modifier davantage mes habitudes alimentaires et celles de toute ma famille… merci pour ton éclairage bien documenté !
Je suis ravie de t’avoir apporté quelque chose, surtout à toi puisque nous tentons chacune à sa façon d’aider autour de nous les personnes en surpoids à aller mieux 😉 je te recommande vivement de lire L’enquête Campbell pour approfondir la question de manière scientifique (il y a le résumé sur mon blog, en attendant, en 4 parties déjà très fournies). C’est un “life changing Book” ! Merci pour ton commentaire et ton regard 😉
Problème… lire cet article au bureau à 10 heures du matin et saliver d’envie devant la jolie assiette de légumes colorée comme une illustration des chakras…. Vivement ma pause, maintenant je rêve d’un avocat, ça va être long… 🙂 J’ai aussi une petite question Claire, comment conseilles-tu d’utiliser les graines de chia ? Belle journée à toi, bisous.
Bonjour Isabelle,
C’est pas mal de rêver d’un avocat je trouve ! Il vaut mieux ça que de rêver d’un croissant au beurre 😉 Pour les graines de chia, le plus simple est de les mettre dans les salades, on peut s’en servir pour épaissir une vinaigrette ou une sauce. Mais elles peuvent servir aussi à soutenir l’amaigrissement, deux cuillères à café dans un verre d’eau avant un repas et on mangera automatiquement moins ! Ecrire un article sur le sujet est dans mes plans 😉
Belle journée à toi et à bientôt Isabelle, prends soin de toi !
Bonjour Claire,
Merci pour cet article.
Je me permets de reprendre une phrase que tu as dite. « Le corps met une énergie colossale à digérer les protéines animales »
C’est cette même énergie qui permet de bruler plus les graisses du corps ? Ou tu parles d’une autre énergie ?
En tous les cas dans la première solution on comprend mieux pourquoi le régime Dukan à rencontrer un certain engouement t puisque le faite de bruler plus d’énergie permet donc d’utiliser plus de calorie dans le corps.
J’aime beaucoup quand tu parles de l’industrie de la viande. Particulièrement quand tu dis que la carence protéinée n’existe pas. Peux-tu me le prouver ? Qu’est ce qui te permet cette affirmation ?
Gabriel
Bonjour Gabriel, merci de ton intérêt, et pour ton commentaire et tes questions auxquels je réponds avec grand plaisir 🙂
Effectivement, il est juste de dire que l’énergie utilisée pour digérer les protéines animales est très élevée et permet donc une dépense calorique plus importante, d’où la perte de poids qui s’ensuit. Malheureusement, cela signifie en même temps un épuisement de tous nos organes d’une part, et d’autre part un encrassement du cœur et des artères, ainsi qu’une acidification de l’organisme et une inflammation qui font le nid de beaucoup de problèmes de santé – des plus insignifiants comme par exemple des douleurs articulaires ou la dépression, aux plus graves comme le cancer.
Pour écrire mes articles je m’appuie beaucoup sur le travail de 40 années du Professeur T. Colin Campbell et les résultats de ses recherches (tu trouveras le résumé du livre qui retrace ces recherches et leurs résultats sur mon blog – “L’enquête Campbell”). L’affirmation que la carence en protéines n’existe pas (sauf en cas de gravissime dénutrition, qu’on ne connaît pas dans les pays développés) vient de lui. Dans son livre que je t’invite à lire, il raconte comment il a pu démontrer que nos besoins en protéines sont d’une part surévalués, et explique d’autre part qu’étant donné que les protéines sont partout et qu’en manquer est quasi impossible (même les patates font le job dit-il), que la carence en protéines est un faux débat créé de toutes pièces par les industries de la viande pour soutenir leur croissance. La preuve que tu demandes se trouve dans le travail de ce chercheur. Et dans la logique quand on se penche sur la composition de tous nos aliments. Car même une pizza végétarienne par exemple, rien qu’avec la pâte faite de blé, va t’apporter des protéines 😉
Belle journée à toi, et merci pour tes excellentes questions !
Claire
Oui je connais bien ce livre, je l’ai acheté il y a 6 mois mais je n’ai pas encore trouvé le temps de le lire.
En tous les cas, merci pour ta réponse, je commence à le lire et je comprends mieux. On retrouve un certain nombre de fausses idées comme celles-ci qui sont véhiculées pour inciter le consommateur à consommer pour que l’industrie en question continue à rapporter de l’argent. Et tout ça au détriment de notre santé. Et même plus encore puisque une fois que notre santé est détériorée, on nourrit une autre industrie, comme l’industrie pharmaceutique.
C’est un cercle vicieux qui nous pousse à nous détruire et à consommer. La seul barrière étant la connaissance personnelle comme ce fameux livre dont tu parles plus haut (L’enquête Campbell de T. Colin Campbell et Thomas M. Campbell).